Header

Sélection de langue

Navigation principale

Recherche

Michael Dober: chef au «Rosa Pulver»

Au «Rosa Pulver» à Winterthour, le chef de cuisine rejette les structures de direction ancestrales, ce qui ne nuit pas à sa cuisine, bien au contraire: les plats durables de Michael Dober font le bonheur de sa clientèle.

american-express-magazin-chef-portrait-michael-dober-stagestatic

«Je ne suis pas un alpha typique» 

Dans toute bonne cuisine, le ton est souvent strict, les structures hiérarchiques sont clairement définies. Dans celle de son restaurant «Rosa Pulver» à Winterthour, Michael Dober prouve qu’il existe d’autres recettes qui marchent. «Je ne suis pas un alpha typique», déclare le chef de 33 ans. «Je recherche l’harmonie dans le travail et je veux contenter tout le monde.» 

Toutefois, il ajoute que ce mode de direction peut aussi être un défi. En effet, la cuisine française classique est souvent organisée selon un modèle militaire strict, dans lequel les chefs de cuisine régissent et donnent des ordres clairs et concis. Quiconque ne file pas droit est éliminé. Michael Dober rejette ce type de structures dans sa cuisine. 

Sa première vocation était la pâtisserie 

Originaire de Suisse orientale, Michael Dober veut diriger autrement; il veut incarner les idéaux de la génération Z. Il affirme suivre la voie ouverte par d’autres cuisines où le ton a changé, l’ambiance est plus agréable pour le personnel et le nombre de femmes augmente. 

Michael Dober a un parcours de chef atypique qui diffère sensiblement des autres: à 15 ans, il effectue un apprentissage de pâtissier et emboîte le pas de ses parents qui tiennent une confiserie à Flawil. Même s’il préfère déjà cuisiner à l’époque, Michael Dober se sent «dépassé par l’ambiance en cuisine», confie-t-il aujourd’hui. 

Apprendre le métier aux côtés de pointures 

Adolescent, il effectue un apprentissage de cuisinier et apprend le métier aux côtés de Reto Lampart à Hägendorf, dans le restaurant zurichois «Maison Manesse» et chez Ivo Adam dans les filiales du groupe «Seven» à Ascona et Zermatt, entre autres. 

Il affirme être devenu chef cuisinier par hasard, suite à l’arrêt du chef de l’époque au «Roter Turm» à Winterthour. À partir de là, Michael Dober partage sa nouvelle toque de chef avec un collègue. Être créatif en étant autonome, voilà ce qui lui plaît dans son travail, dit-il aujourd’hui. 

Michael Dober utilise tout l’animal au «Rosa Pulver» 

Depuis, Michael Dober a concocté une kyrielle de plats créatifs, en particulier dans le restaurant «Rosa Pulver» à Winterthour coté 14 points au GaultMillau, un ancien projet pop-up. Non content d’avoir établi une culture de direction socio-compatible, Michael Dober porte également les valeurs de sa génération dans son travail: la provenance et l’élevage des animaux qu’il utilise sont tout aussi importants que les autres aspects de la cuisine durable. 

Par exemple, tout est utilisé dans le cochon, ce qui se reflète dans le plat principal: pour accompagner la côtelette classique arrosée de beurre, il sert un oignon confit dans du saindoux; le sang de l’animal est transformé en un «black pudding» douceâtre, le cœur fumé devient un condiment et la peau soufflée un élément croustillant. 

De nouveaux horizons pour sa clientèle 

Bien que ses clients soient nombreux à soutenir son concept, Michael Dober ne veut donner ni ordres ni leçons – mais il aspire à élargir les horizons de sa clientèle. Une ambition qu’il concrétise, par exemple, par une crème de foie de porc ou une sauce XO en guise d’assaisonnement, pour laquelle il utilise des moules et des crevettes séchées achetées dans une épicerie asiatique: «Là, je fais une exception parce que j’adore cette sauce», confie Michael Dober. 

Michael Dober puise sa force dans les avis de ses clients 

Les retours généralement positifs de ses clients le motivent: «Ils me redonnent de l’énergie», déclare-t-il. Et ils l’encouragent à persévérer: «Pour moi, il s’agit de prendre plaisir à faire ce que je fais. Aller dans une ferme et rencontrer des producteurs, cela fait autant partie du jeu que ramasser des herbes, baies ou fruits sauvages. Mais il faut aussi que le personnel se sente bien», estime-t-il. 

Une bonne cuisine et des rapports amicaux avec le personnel ne sont donc pas forcément contradictoires – du moins, cette recette fonctionne parfaitement au «Rosa Pulver». Michael Dober démontre qu’un chef de cuisine peut réussir même en ayant une attitude atypique.

Les titulaires de l’American Express Platinum Card peuvent faire appel au Platinum Travel & Lifestyle Service pour effectuer facilement leur réservation au restaurant «Rosa Pulver». 

Vous souhaitez découvrir d’autres restaurants passionnants? Avec le Platinum Dining Credit, les titulaires de la Platinum Card reçoivent une fois par trimestre un crédit de 40 CHF lorsqu’ils dépensent plus de 250 CHF dans un restaurant GaultMillau acceptant American Express.

Le «Rosa Pulver» en images

american-express-magazin-chef-portrait-michael-dober-grillierter-rettich-mediaslider

Radis grillé, salade de citron et herbes sauvages au restaurant «Rosa Pulver». 

american-express-magazin-chef-portrait-michael-dober-rosa-pulver-mediaslider

Michael Dover à l’œuvre. 

american-express-magazin-chef-portrait-michael-dober-kartoffel-tiramisu-mediaslider

Tiramisu de pomme de terre, espuma de mascarpone et glace de pomme de terre. 

Vous pourriez également être intéressé par

Robert Steuri: un souffle nouveau au «Maihöfli» à Lucerne

Suite au changement de chef au restaurant lucernois «Maihöfli», le nouveau jeune cuisinier Robert Steuri séduit la clientèle de son restaurant avec des menus ambitieux – pour un repas gastronomique le soir et un dîner rapide le midi.

Christian Vogel: chef étoilé au «Birdy’s»

À la base, Christian Vogel voulait devenir skieur professionnel. Mais un accident l’oblige à changer de cap. Aujourd’hui chef étoilé, il est aux commandes des fourneaux et parfois des platines du «Birdy’s by Achtien» à Brunnen (SZ). 

Tarik Lange: chef au «PUR Hurden»

Le Dresdois Tarik Lange s’est fait un nom, notamment au restaurant «parkhuus» de l’hôtel «Park Hyatt» à Zurich, où il a transformé l’établissement en un véritable temple gastronomique. Désormais, au «PUR Hurden», il offre une expérience de fine dining directement au bord du lac.